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Comtesse Ombeline's blog

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1 novembre 2006

Pour l'amour de ma fille

Pour l'amour de ma fille


Ma chère fille, ma princesse... et dire que tu fêtes déjà tes 15 ans...
Alicia... tu as toujours été belle, tellement belle... depuis ta naissance...
Tu as hérité des yeux couleur océan de ta mère, et de mes cheveux noirs... mon bébé...
Je sais que tu ne supportes pas que je t'appelle comme ça alors je le dis moins, mais le pense toujours...

Te souviens tu? nous sommes restés seuls tous les 2, alors que tu étais encore toute petite, apres le départ de ta mère... nous étions bien tous les 2... à ce moment là tu ne me repoussais jamais.
Lorsque je venais dans ta chambre le soir, je caressais tes cheveux, oh tes si jolis cheveux noirs... et je te racontais des histoires dans lesquelles le prince charmant qui délivrait la princesse était toujours son père.
Je prenais soin de toi, car je sais comment sont les hommes avec les femmes, puisque j'en suis un, je connais leurs astuces pour embobiner les jeunes filles. Surtout celles qui sont jolies comme toi, ton regard... ton corps...

Alors quand tu as grandi, lorsque ton ventre a perdu ses rondeurs de petite fille, que tes hanches se sont affinées, que tes jambes se sont allongées, lorsque j'ai entrevu sous tes pulls ta poitrine naissante je t'ai initié.
C'est normal, un père se doit de tout apprendre à sa fille, je t'ai donc fait apprécier les caresses mais pas le sexe: tu étais encore trop petite.

Tout se passait bien, jusqu'à ce que Jean-Pierre entre dans ta vie... j'avais pourtant tout fait pour ne jamais avoir de rival...
C'était il est vrai un beau garçon aux yeux bleus comme toi, mais dangereux: je savais qu'il voudrait aller jusqu'au bout avec toi, les garçons de 13 ans sont comme ça... et toi ma toute petite fille du meme age, tu étais bien trop naive, tu croyais qu'il t'aimais vraiment...
J'ai donc du, une fois de plus t'apprendre ce que je savais, comme je l'avais fait avec ta mère avant toi, je voulais être le seul l'unique; à cause de Jean-Pierre c'était compromis... mais je serais du moins le premier.

Pour la première fois tu as résisté, tu m'as repoussé; aussitot j'ai détesté Jean-Pierre, je l'ai meme haï: il m'avait volé ma si précieuse petite fille, ma petite femme si pure.
Dans la panique qui s'emparait de moi je n'ai d'abord pas songé à m'assurer que tu prennes la pilule, puis je me suis rappelé Jean-Pierre, pour lui c'était sur tu la prenais.
Je t'ai ainsi montré l'amour physique, l'amour charnel, et si tu m'en as voulu au départ, je sais que tu as compris la nécessité de mon geste meme si tu ne me l'as jamais dit...

Tu as encore fréquenté Jean-Pierre un moment, malgré mon interdiction, je l'ignorais tout d'abord mais je l'ai compris quand ton ventre a commencé à grossir: les tests le confirmaient, tu étais enceinte de trois mois. Cinq mois et demi plus tard tu accouchais à la maison, je ne pouvais pas te conduire à la maternité: être mère à quatorze ans à peine, quelle honte!
Le bébé semblait en pleine forme, je l'ai pris et l'ai emmené dans la chambre; puis j'ai pris mes dispositions pour que tu ne revois jamais Jean-Pierre. Je sais ma chérie que tu l'aimais sincèrement mais il n'était pas fait pour toi... un jour tu le comprendras.

Ma petite Alicia tu fêtes tes 15 ans aujourd'hui, et la petite Aurore à déjà presque un an
J'ai une surprice pour toi ma princesse, je suis certain qu'elle te plaira. Mais avant tout je dois t'avouer quelque chose: tu n'as jamais remarqué que ta fille avait les yeux noirs.
Cela m'a laissé interdit un moment: ces yeux d'ébènes de où les tenait elle? Bientot j'ai compris: Aurore a hérité des yeux de son père, qui est aussi son grand père, Jean-Pierre ne t'as jamais fait d'enfant, pour la seconde fois j'ai réussi.

La surprice maintenant: pour me faire pardonner j'ai été retrouver Jean-Pierre, je te l'amène aujourd'hui. Tu ne t'ennuieras plus jamais de lui à présent. Je sais que depuis près d'un an, tu te sens seule ici sous la terre, meme si tu es enterrée non loin de la maison, juste au bout du jardin. Même si à quelques mètres repose ta mère, qui était aussi ta soeur, et ma femme, celle qui est la soeur et la grand mère d'Aurore. Passionnant les arbres généalogiques non? Il est bientot minuit, il faut que j'enterre Jean-Pierre avant que la journée de tes 15 ans s'achève.

Voilà c'est fait, soyez heureux pour l'éternité... je repasserais te voir ma fille chérie, pour le moment je vais aller auprès de ta petite soeur Aurore

"Ma princesse papa arrive pour t'apprendre plein de choses car il t'aime plus que tout"

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21 août 2006

On ne vit pas, on rève

On ne vit pas, on rève

J'ai bien réfléchi ce matin, et j'ai compris.
La vie est un rève; on rève que l'on vit.
Le bien et le mal sont des rèves, on rève que l'on fait le bien, on rève que l'on fait le mal.
Ce matin donc, j'ai révé que je réfléchissais et que je comprenais.
Tous les humains dont je rève, rèvent eux aussi, rèvent qu'il vivent.
Mais je pense que beaucoup d'entre eux pensent qu'ils vivent, tout simplement.

Dans mon rève de la vie (que j'appellerais maintenant "la vie" pour ne pas trop choquer les autres reveurs qui pourraient lire ces lignes), dans la vie donc, il y a des rèves qui sont irréversibles.
Il y a quelques années par exemple, j'ai révé que mon arrière grand père était décédé. Il sera toujours décédé. Je ne peux pas revenir en arrière et réver qu'il est toujours vivant.
Une autre fois j'ai révé que mon petit frère naissait. Toute ma "vie" j'aurais un petit frère. Je ne peux plus réver que je suis fille unique.

Mais dans la "vie", il y a des réves qui sont éphémères.
Je me souviens, un jour, j'ai revé que je dormais et que je revais d'un petit monstre bleu occupé à tout détruire dans ma chambre.
LOrsque j'ai revé que je me réveillais, bien entendu le monstre bleu a disparu.

Ainsi donc on reve que l'on vit, mais parfois on reve que l'on reve.

Cependant, à l'instant meme où je reve que j'écris ces lignes, je viens de rever que je me posais une question:
Si la vie est un reve alors qu'est ce que la mort?
On reve que l'on meurt?
Où au contraire la mort est elle une vie où aucun reve ne demeure?

21 août 2006

Un soir...

Un soir...

Texte que j'ai écris il y a quelques temps
je tiens à préciser qu'il n'est pas inspiré du roman "cosmétique de l'ennemi" d'Amélie Nothomb car je ne l'avais pas lu à l'époque. (je dis celà car 1 personne avait trouvé des ressemblances)



Un soir, je me trouvais chez moi, tout était on ne peut plus normal. Ma mère et son ami étaient sortis, mon frère regardait une cassette dans le salon, quand à moi, assise dans ma chambre, je discutait avec ma soeur.
Enfin ce n'était pas vraiment ma soeur, mais c'était tout comme, même plus.
Nous étions disais-je en pleine conversation concernant la musique, quand soudain je sentis, ou plutôt je subodorais une présence.
Incapable de chasser ce sentiment, j'en déduisis qu'il devait s'agir d'un cambrioleur.
Pour ne pas affoler ma soeur, je me levais et sortis, prétextant une soif intense. Immédiatement je me mis à la recherche du voleur.
Rien, ni dans dans la cuisine, ni dans les toilettes, ni dans la salle de bain, ni dans la chambre de mon frère. Personne non plus dans la chambre de ma mère, exepté le chat qui se lavait. Dans le salon, mon frère s'était endormi; il était seul bien entendu.
Cependant l'impression d'être observée continuait, augmentait même.
Me posant des questions sur ma santé mentale, je regagnais ma chambre.
L'angoisse devait ce lire sur mon visage puisqu'immédiatement ma soeur me questionna sur ce qui se passait. Je ne pus faire autrement que de lui expliquer. Elle me suggéra d'aller voir dehors, paroles qu'elle n'eut pas besoin de répéter deux fois: idiote que j'étais, j'avais omis de jeter un coup d'oeil au jardin.
J'avançais vers la porte, posais ma main sur la poignée, la tournais. Enfin j'ouvris la porte et poussais un grand cri... Je venais de me retrouver face à moi même

A moi même! Cette personne m'était identique au détail près, jusqu'aux chaussettes que javais pris soin de mettre de couleur différentes.
M'ayant entendue hurler, ma soeur se matérialisa derrière moi. Je lui désignait mon sosie en balbutiant qu'il était comme moi, mais que je ne le connaissais pas et que j'ignorais la raison de sa présence ici.
A ma grande stupeur je l'entendis me répondre qu'elle ne voyait rien.
Mettant cette hallucination sur le compte de la fatigue, j'allais me coucher, me disant que la nuit portait conseil.
Mais le lendemain matin, l'autre moi était toujours là. Il me suivait partout et multipliait les actions négatives. Il se disputait avec mes parents, songeait au suicide, en faisait des tentatives, volait, copiait sur mes camarades de classes, abusait de l'alcool... et j'en passe.
Le principal problème était que personne hormis moi même ne le voyait.
Au bout de plusieurs semaines de recherches et de réflexions, j'ai compris que celà devait être la partie obscure de mon être, que je ne connaissait que très peu.

Celà fait maintenant plus d'un an que, par la tombée d'une nuit d'hiver, j'ai découvert ce drôle d'alter-ego, et je n'ai toujours pas trouvé la solution pour l'apprivoiser, même un peu.

Et vous cà ne vous arrive jamais de faire ou de dire des choses, tout en ayant l'intime impression que ce n'est pas vous qui agissez? Comme si un sosie faisait tout cà à votre place, sous vos yeux?

21 août 2006

Moi en mode "fuck the people" Morbide

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Moi en mode "fuck the people"

Morbide vous dites que je le suis
Parce que je m'habille en noir
Suicidaire vous dites que je le suis
Parce que je me maquille en noir
Triste vous dites que je le suis
Parce que j'ai les cheveux noirs
Sombre est d'après vous ma vie
Parce que je suis moi, en noir
Mais le noir qu'est-ce que c'est?
Qu'est-ce que vous croyez?
Le noir est le mélange de toutes les couleurs autres
Ma vie est donc, de beaucoup, plus colorée que la votre

Le soleil s'est couché,
Dans les noires ténèbres,
Sans jamais se voiler,
Là où tout est funèbre,
Au doux morne du soir,
Enlisant tout espoir,
Les visages blafards,
Bien unis s'accaparent,
Lorsque la cloche sonne,
Lorsque l'orage tonne,
Du chant joyeux du jour,
Du fiel de velours.

21 août 2006

Une petite signature qu'un ami m'a faite Et un

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Une petite signature qu'un ami m'a faite

Et un petit texte

L'enfer du paradis

Bel ange ou donc es tu parti?
Tu as déployé tes ailes
Mais en trouvant ton paradis
Tu as noirci son ciel
Chaque personne qui se libère
En condamne d'autres à l'enfer

Sa baguette est tombée
Lorsqu'elle a vu ton auréole dorée
Tu étais son ange, c'était ta fée
Fait pour vous rencontrer
Ensemble, aux anges vous l'étiez

Vous vous promeniez main dans la main
Au milieu des regards humains

Mais un jour tu as pris le bateau
La laissant à la terre avec ses souvenirs si beaux
Qu'ils sont douleureux quand elle s'en souvient

Ils ont fait tomber la baguette de ta petite fée
Ses larmes couleront jusqu'à demain mais
Cependant elle ne t'en veux pas
Elle sait très bien que tu es plus heureux là bas

Redevenu humaine, elle attend son bateau
Qui la ramènera vers toi, son angelot
Dès lors la fée reviendra à la vie
Mais en trouvant son paradis
Elle condamnera sûrement quelqu'un à l'enfer...

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17 août 2006

Show must go on

Show must go on

Show must go on
Même si des autres cà détonne
Show must go on
Jusqu'à ce que le glas sonne
Show must go on

Malgré ce monde sans imagination
Guidés par l'art ensemble nous avançons
Arborant vêtements et maquillage noirs
L'important c'est d'être plus que se faire voir
Dans le grand théâtre de la réalité
Nous cherchons juste à atteindre un peu de beauté
Et peu nous importe votre intolérance
Car nous suivons une route dans notre errance

Show must go on
Même si des autres cà détonne
Show must go on
Jusqu'à ce que le glas sonne
Show must go on

Certaines personnes nous prétendent gothiques
A cause de notre style un peu atypique
Pour d'autres c'est satanistes que nous sommes
Mais on se fiche de la façon dont on nous nomme
Naturels et vrais malgré nos artifices
Fiers d'être passionnés, artistes et complices
Allez y jasez nous sommes juste nous même
Venez, dans notre spectacle on vous emmène

Show must go on
Même si des autres cà détonne
Show must go on
Jusqu'à ce que le glas sonne
Show must go on

Et si demain la mort doit nous emporter
Espérons que notre show va perdurer
Et qu'on ne vous voit pas sur nos tombes pleurer
Asseyez y vous plutôt pour composer
N'hésitez donc pas à prendre des photos
Continuez votre show!

Show must go on
Même si des autres cà détonne
Show must go on
Jusqu'à ce que le glas sonne
Show must go on

Show must go on, must go on, must go on

17 août 2006

Le vent de la débacle

Partons mon ami, partons allez viens
Fais juste un pas vers moi, et prend ma main
Moi aussi j'ai peur, moi aussi je tremble
Moi aussi je doute comme quoi on se ressemble
Oublie tes craintes, suis moi on s'en va
Et si je ne sais plus où aller, emmène moi

Parce que le vent de la débacle a soufflé
Parce que comme la neige, sombre est parfois la vie
Parce qu'on nous regarde de travers aussi
Parce que cette société doit évoluer

Le bateau fait escale mon ami
Tu peux enfin être toi aujourd'hui
Prends tes costumes, talents et ambitions
Le show commence devant tous ces moutons
Rejoignez nous si vous nous ressemblez
Adultes, cessez de nous dire d'arrêter

Parce que le vent de la débacle a soufflé
Parce que comme la neige, sombre est parfois la vie
Parce qu'on nous regarde de travers aussi
Parce que cette société doit évoluer

Même si le monde entier ne changera pas
Nous créerons notre univers ici bas
Dans l'époque actuelle, nous sommes nés
Pourtant nous penchons vers un temps passé
Marre du rôle ridicule qui est le mien
Allons partons mon ami, partons allez viens

Alors le vent de la débacle soufflera
Mais nous sommes deux, il ne nous atteindra pas

Comtesse Ombeline... pour quelqu'un

17 août 2006

Coucou me revoilou (clin d'oeil à polnareff) pour

Coucou me revoilou (clin d'oeil à polnareff) pour un nouveau blog.

Pour ceux qui me connaissent déjà, inutile de me présenter.
En revanche si ce blog se nomme Comtesse Ombeline ce n'est pas tout à fait le fruit du hasard, un pseudo de plus, et il me correspond bien celui là (oui je sais je le dis à chaque fois et je change toujours)
Bref Comtesse Ombeline:
Comtesse parce que c'est un titre de noblesse et que cà me plait
Ombeline parce que c'est un ancien prénom, parce que "ombe" ressemble à ombre; "line" parce que prononcé à l'anglaise cà ressemble à "light".
Entre ombre et lumière donc, pour la petite histoire

Ce blog contiendra majoritairement mes écris (désolés pour ceux qui ne les supportent pas vous devrez vous y faire ou sortir) et cette fois j'essayerais de le tenir un peu plus à jour que les précédents (rien n'est moins sur)...

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